“Le Cinéma comme Vecteur
d'Emploi et de Paix”
Rendez-vous au Musée National du Mali, à Bamako.
L’Union des Créateurs et Entrepreneurs du Cinéma et de l’audiovisuel d'Afrique de l'Ouest (UCECAO) est une organisation professionnelle créée le 13 janvier 1997.
Cinéastes, producteurs, distributeurs, exploitants et techniciens se sont unis dans le souci de développer et promouvoir l’industrie cinématographique dans les 16 pays de la CEDEAO (Bénin, Burkina-Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée Conakry, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo) en renforçant le partenariat entre les professionnels du cinéma de la sous-région.
Les objectifs de l’UCECAO sont les suivants :
Cette association est à l’origine de nombreuses manifestations populaires telles que les Rencontres Cinématographiques de Bamako qui visent à faire renouer le public avec le cinéma.
L’UCECAO est présidée par le cinéaste malien Souleymane Cissé.
Son siège se situe à Bamako.
Condamnées à une quasi non existence économique, les productions ouest africaines ne trouvent pas leur place dans le secteur audiovisuel et cinématographique international. Cette situation freine l’émergence d’un véritable marché où l’échange culturel entraînerait des bénéfices économiques. Mais le secteur audiovisuel et cinématographique en Afrique de l’Ouest souffre d’un manque de structure et d’une stratégie régionale pour exister.
Face à ce constat alarmant, il est apparu essentiel de faire émerger une structure capable de fédérer les énergies au service de l’audiovisuel en Afrique de l’Ouest.
C’est ainsi qu’est né le projet de Jaa Soo : la Maison de l’Image, destinée aux professionnels, aux amateurs et aux jeunes, pour que leur passion se matérialise en vocation, puis en profession.
Jaa Soo se situerait à Bamako, au bord du fleuve Niger, sur un terrain de 1,16 ha, appartenant à l’UCECAO, dans le quartier N’Golonina - Sud.
Ce lieu serait constitué de plusieurs bâtiments qui comprendraient des salles de cinéma, d’archivage, de montage, de conférences ainsi qu’une vidéothèque et des bureaux.
L’objectif est de commencer dès à présent la concrétisation de ce projet afin de développer et pérenniser l’industrie cinématographique en Afrique de l’Ouest.
Les Rencontres Cinématographiques de Bamako (RCB) sont un rendez-vous original inscrit dans la vie culturelle Malienne, très attendu du public, surtout par les cinéastes africains.
L'événement a débuté en 2003, initié par l'Union des Créateurs et Entrepreneurs du Cinéma et de l'Audiovisuel de l'Afrique de l'Ouest (UCECAO créée en 1997) grâce à quelques passionnés mais aussi à la Société des Auteurs Réalisateurs Producteurs français (l'ARP). Les cinéastes et associés ont trouvé là un rendez-vous annuel avec de nombreuses personnalités du monde de la culture sous l'égide de l'UCECAO.
Ces éditions se sont tenues à Bamako et Nyamina avec le parrainage du gouvernement malien, la FEPACI, le Délégué Général Adjoint de l'ARP, l'Union Européenne, la coopération française d'institutions et organismes non gouvernementaux, des réalisateurs occidentaux (Costa Gavras, Jean-Jacques Annaud, etc.), le politicien français François Bayrou, mais aussi des réalisateurs africains tels que Sembene Ousmane (Sénégal), Med Hondo (Mauritanie), feu Idrissa Ouédraogo et Gaston Kaboré (Burkina Faso), Moustapha Alassane (Niger), Ola Bologun (Nigéria), Dansongho Camara (Guinée), Lancine Kramo Fadiga (Côte d'Ivoire), Do Kokou (Togo), Joseph Kpobly (Bénin), Moussa Diakité (Guinée Conakry), Cheick Oumar Sissoko ancien ministre du Mali, Assane Kouyaté (Mali) et beaucoup d'autres, ainsi que des vidéastes de la CEDEAO.
Le soutien actif de toutes ces personnalités donnent aux RCB une dimension "extra-africaine" qui enrichit les débats et permet la réalisation de ses objectifs fixés pour 2018. Les précédentes éditions ont permis de fixer des directives sur lesquelles doivent porter nos efforts d'aujourd'hui et de demain. Les RCB représentent une importante plateforme d'échanges, de rencontres, qui contribuent à soutenir les initiatives privées originales dans l'entreprenariat en création cinématographique.
En 2018, les RCB constituent le résultat de plusieurs années de travail et de recherche sans relâche, construit malgré une perturbation due aux événements et troubles socio-politiques ayant eu lieu en mai 2012.
L'organisation des festivités a été confiée à une autre génération issue du cinéma numérique "AFRIMAGE", une structure compétente et responsable, chargée d'organiser les rencontres dans l'avenir afin de pérenniser ce que les pères de l'image en Afrique ont bâti et ainsi relever le grand défi du 7ème art malien en portant l'essence des douze éditions précédentes.
Nous voulons, à travers ce festival, expliquer, informer et divertir notre peuple sur les alternatives de productions cinématographiques locales et issues de la sous-région. Ces rencontres sont un moyen économique, social et culturel de placer les besoins humains au coeur des débats et discussions.
En plus du programme inédit présenté ci-dessous, nous tenons à favoriser la convivialité et à offrir à notre public un moment de détente et de partage dans un cadre spacieux et accueillant.
Cet endroit de convivialité sera l'occasion de projections diverses, de concerts et de représentations.
Nous voulons, à travers ce lieu de festivités, encourager les actions culturelles.
Débats et concertations entre réalisateurs et institutions publiques et privées.
Formation professionnelle
des talents vidéastes & migrants.
Ateliers de formation des volontaires qui veulent faire carrière dans le secteur et qui souhaitent se mettre à jour en réalisation et en montage.
En plus des fictions et des documentaires maliens, les réalisations des cinéastes de la sous-région seront projetées lors des Contours. Ce sera aussi l'occasion de faire une grande rétrospective des films africains.
La production est un secteur qui fait naître la créativité et les emplois par la communication (vidéos, web, etc.).
Mise en lumière d'un marché propre à l'industrie de l'image au Mali qui favorise l'implication des passionnés.
Lumière sur les motivations et le vécu des migrants comme source de créativité.
Les lauréats bénéficieront d'une formation et d'une production documentaire, reportage ou fiction.